27 septembre 2013

LA CRÉMAILLÈRE, LE 5 OCTOBRE



LA CARTONNERIE... mutation 
Le projet qui s'est construit autour de la Cartonnerie, espace public expérimental, mute. Aujourd'hui l'activité se déplace vers les ateliers partagés du 45 rue Etienne Boisson que l'on appelle "La Maison de Jacqueline" en référence à l'ancienne propriétaire qui vient parfois nous rendre visite...
Nous venons de réaliser un chantier pour remettre en l'état nos bureaux et nous avons encore besoin d'aide (et donc besoin de vous!!) pour un grand bricolage collectif !
Nous transformons nos locaux en pépinière et lieu de travail partagé (où sont installés une dizaine de personnes) mais aussi en un lieu de résidence et de recherche autour de l'espace public : le laboratoire urbain.


LA CRÉMAILLÈRE pour la labo et l'accueil du Collectif etc
Premier invité le Collectif Etc qui restera avec nous, entre leurs temps de chantiers itinérants, jusqu'à mars 2014 et plus si affinités. Né a Strasbourg il y a 4 ans, le Collectif Etc, constitué de 10 architectes et graphistes, a pour volonté de rassembler des énergies autour d’une dynamique commune de questionnement de l’espace urbain. Plus que des invités, ils nous aident à imaginer l'avenir du lieu et à prototyper un fonctionnement possible ! Ils se sont aussi déjà investis à plusieurs reprises à Saint-Étienne autour de ce qu'on appelle aujourd'hui "La Place du géant".

LE 5 OCTOBRE, des ateliers et une soirée Cumbia
Des ateliers de fabrication vous sont proposés pour concevoir des abris, du mobilier, des ambiances, des espaces, mais aussi bichonner le jardin et repeindre certains murs de la Cartonnerie... Venez satisfaire votre envie de toucher la matière ! Nous proposerons aussi des visites guidées du labo. Cette journée s'achèvera en beauté par une soirée festive et tropicale animée par DJ Turbo boom-boom et d'autres acharnés de la mixette.
Accueil à partir de 9h / répartition en ateliers
10h/13h : ateliers du matin
Accueil  partir de 14h / répartition en ateliers
15h/19h : ateliers d'aprem
20h /00h : soirée Cumbia avec DJ TURBO BOOM-BOOM & +

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! VENEZ NOMBREUX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

ATTENTION : pour participer aux ateliers et rentrer dans nos locaux il faut être adhérent : PAF 1 euro ! 
RÉSERVATIONS : Pour mieux nous organiser pour les ateliers, veuillez nous renvoyer un mail d'inscription à plein.carton@gmail.com pour nous dire si vous comptez nous rejoindre et à quel moment (matin ou après-midi) !
Les curieux sont aussi bienvenus !

12 septembre 2013

Carton Plein de retour à Bruxelles pour un repérage le long du canal

Pour préparer le workshop qui débutera le 1er Octobre avec 500 étudiants de l'école d'Architecture de La Cambre Horta, autour de la place du canal dans la ville, Carton Plein s'est déplacé à Bruxelles pour un repérage en compagnie de Victor, notre complice de toujours. A vélo dans la ville nous avons commencé à explorer les bords du canal et les quartiers qui le jouxtent. Sous le regard étonné des passants nous avons parcourus 25 km, fait de belles rencontres, traversé des ambiances, amorcé un travail qui se poursuivra dans quelques jours avec les étudiants.


Un Bateau nous a pris en stop à l'écluse la plus au sud de la ville. Avec notre chère mascotte et les vélos, assis à l'avant sur le pont, nous avons pu percevoir la ville depuis le canal.



Cerisy la Salle

A quoi (vous) sert le (concept de) jeu ?

Avant de partir, une petite boule dans le ventre, un peu comme la veille des départs en colo, une petite appréhension, pas grand chose. Sur le quai de la gare avec ma petite valise, j'ai fait coucou à maman et voilà c'était parti…

Aller à Cerisy la Salle, pour participer à un colloque, c'est une aventure qui commence dans le train. Saint-Etienne-Lyon, Lyon-Paris gare de Lyon, Paris gare de Lyon-Paris gare Saint-Lazare, Paris gare Saint-lazare-Lison, Lison-Carantilly, Carantilly-bus pour le château…
Le train qui ralliait la gare Saint-Lazare à Lison est annoncé avec une heure de retard. A bord, nous sommes invités à prévenir le contrôleur d'éventuelles correspondances. Lorsque je m'adresse à lui en m'inquiétant de la correspondance Lison-Carantilly, il me dit texto "Ah vous allez au château!"… ça plante le décors. Tout comme la gare de Carantilly, qui est normalement désaffectée, mais dans laquelle un arrêt est prévu par la SNCF les jours d'arrivée et de départ des colloques. Rien que ça.

Dans le dernier train, les passagers se regardent, se projettent, qui va à Cerisy ?

L'arrivée est grandiose, le château est au milieu d'un parc avec de nombreuses dépendances, l'orangerie, les escures, le moulin, la ferme. Les participants sont emmenés dans leur chambre par le personnel de maison, des femmes toute en noir et blanc.
Je loge aux escures, stalles droites. D'anciennes écuries pour chevaux transformées en chambre.


Cerisy est une parenthèse, un lieu intemporel dans lequel on prend le temps de déplier les choses, de rencontrer des gens, des pensées. D'échanger, de partager, de réfléchir. Cela est possible grâce au cadre proposé depuis des dizaines d'années. Une même formule qui a peu évolué, consistant à rassembler des gens, qu'ils soient conférenciers ou auditeurs (sans distinction), les faire manger ensemble, dormir ensemble, habiter un lieu et ainsi mobiliser le temps nécessaire au déploiement de la pensée. Ce lieu est chargé. D'histoires familiales déjà (les membres de la famille ne se lassent pas de la faire partager à leurs hôtes) et aussi d'auras, de présences, de toutes ces personnes qui sont venues à Cerisy et dont les photos couvrent les murs du château. Deleuze, Derrida, Ponge, Foucault…


Le colloque autour du jeu s'est déroulé dans une ambiance particulièrement bonne, ouverte à toutes les propositions. Aussi, après les conférences qui se succédaient à hauteur de 4 à 6 par jour, des parties de jeu étaient organisées, pétanques, ping-pong, jeu de rôle, murder partie, soirée cinéma (pendant laquelle Charleroi les enfants jouent a été projetté).
Les participants au colloque étaient tous très différents, chercheurs, universitaires, sociologues, anthropologues, artistes, joueurs, chercheurs-joueurs, geeks, mono maniaque du jeu, psychanalystes, psychothérapeutes, philosophes, concepteurs de jeux vidéo, quidams. Bref un panaché très riche qui a ouvert la réflexion à différentes approches et conceptions, voir utilisation du jeu.
Chacun des intervenants a gravité autour du jeu et exposé la manière dont il l'envisage dans sa propre recherche. Au bout du compte, aucune définition ne s'est dégagée plus pertinente qu'une autre. Autre chose était en jeu dans ce colloque, ouvrir les possibles, exposer et mettre en débat la place du jeu dans la recherche de chacun.


La dynamique de notre groupe a été particulièrement enrichissante, beaucoup de connivence et de complicité se sont tissées tout au long du séjour, les jeux et la bonne table aidant (cidre et vin à volonté, accompagnant des plats tout en sauce (on est en  Normandie!)). Se rencontrer, échanger sur les projets en cours, donner des références, des conseils, s'inviter, s'échanger les adresses (là j'exagère un peu, mais c'est pour accentuer le côté colonie de vacances) bref vivre une aventure collective.
Depuis une semaine que je suis rentrée je continue de rêver de Cerisy. Mes nuits se passent souvent là-bas. C'est probablement la nostalgie d'un séjour atypique, et des magnifiques rencontres qui l'ont rythmé.
Le sentiment le plus fort qui continue de me parcourir, c'est l'incroyable besoin de me mettre au travail, l'énergie et l'envie d'être en mouvement.

Gros bisous de Cerisy

11 septembre 2013

Comémoration de la mort de Salvador Allende - des murs chargés

Un coup de fil : "On cherche un mur pour faire une fresque collaborative en mémoire de la mort d'Allende. C'est avec la communauté chilienne de Saint-Étienne, c'est le 11 septembre, 40 ans déjà depuis le coup d'état de Pinochet qui a renversé en 1973 le président socialiste Savador Allende démocratiquement élu."Et bien pourquoi pas ? Les dessins chargés d'histoire recouvrent les noms de TEPIO ou de ONI... Il fait froid ce jour là. A l'époque de la dictature, au Chili, les gens, les femmes notamment se retrouvaient de nuit et en cachette pour peindre leur mécontentement et la révolte contenue. Beaucoup sont arrivés à Saint Étienne en 84 pendant la seconde vague de répression. Pour mémoire, allende avait refusé de remettre son mandat aux militaires et s'était donc suicidé dans le palais présidentiel... L'émotion est palpable.

10 septembre 2013









Tania Messaoudi est venue nous interviewer à la Cartonnerie.
Elle a monté pendant son école de journalisme un journal en ligne autour de la Culture à Saint-Étienne. Voici le lien vers l’article écrit sur nous !
Nous saluons cette initiative ! ça manquait comme dirait l'autre !

5 septembre 2013

Chantier au 45 rue Boisson - la maison de Jacqueline revit !

Aperçu à tous les étages.... ça commence à être pas mal !! Il faut dire que les etc, ils sont sacrément organisés. Chantier le 5 octobre pour nous aider à remettre un coup sur le site de la Cartonnerie et bricolage ! Ce sera l'occasion de faire une crémaillère pour l'arrivée du collectif etc à Sainté.

2 septembre 2013

Résidence XXL pour le Collectif etc jusqu'à mars 2014

Accueillis juste au retour de vacances (on a pas pu s'empêcher de vous faire part de leur message automatique d'absence- :)), ils viendront installer ici une base arrière nécessaire pour poursuivre leurs missions d'architectes itinérants. Nous avons rencontré ces 10 acolytes sur le chantier de La Place du Géant aux abords de la gare de Châteaucreux, puis lors de leur détour de France (atypique tour de France en vélo à la rencontre d'expériences inspirantes) et ensuite pour les rencontres Superville dont ils étaient à l'initiative...  Nous espérons pouvoir amorcer des collaborations sur la Cartonnerie et à Saint-Étienne, en transformant ainsi nos ateliers en espace de de travail partagés et en affirmant le rôle de La Cartonnerie comme laboratoire urbain.


"Né à Strasbourg en septembre 2009, le Collectif Etc a pour volonté de rassembler des énergies autour d’une dynamique commune de questionnement de l’espace urbain. Par le biais de différents médiums et de différentes compétences, le Collectif se veut être un support à l’expérimentation.
La manière de faire la ville aujourd’hui en France suit essentiellement une logique verticale et hiérarchique faisant intervenir les différents acteurs de l’aménagement urbain dans des temps et des espaces déterminés et figés. Nous pensons que les différents usagers de la ville (habitants et professionnels) peuvent tous être acteurs de son aménagement à des échelles très variées. Nous souhaitons nous immiscer dans cette structure verticale en mettant en place un réseau souple d’interactions artistiques et sociales, de rencontres et de débats.
Nos projets se veulent optimistes, ouverts et sont orientés vers le public spontané de la ville. Leur particularité commune est d’agir dans l’espace public en intégrant la population locale dans leur processus créatif. Ces actions et recherches ne se limitent donc pas uniquement à la discipline artistique mais touchent aussi à des questions sociales, politiques et urbaines.
Ils s’expriment au travers de la réalisation de structures construites, de mobilier urbain, de l’organisation de rencontres ou conférences, d’ateliers d’apprentissage, ou d’interventions plus artistiques : dispositifs affichés, sculptures, installations.
L’objet et l’intérêt de ces expérimentations urbaines n’est pas seulement dans le résultat, mais surtout dans le processus qui le génère et dans le nouvel environnement et les nouveaux comportements qu’il engendre.
Le Collectif Etc est une association d’intérêt général de droit local (statut associatif spécifique aux départements du Bas-Rhin, Haut- Rhin et Moselle) déposée depuis janvier 2011. Ses membres fondateurs sont étudiants en architecture ou diplômés en architecture, rencontrés à l’Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg."