16 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Médiathèque hors les murs !


PROJECTIONS Ma vie, mon oeuvre...


Merci Damien pour cette belle soirée. Accueilli en stage deux mois à la cartonnerie, cette projection nous a permis de mieux découvrir son univers décalé, sensible et drôle. M. Paul a déjà ses fans ! Bientôt en ligne ces films Damien ? Dans un moment de réflexion sur la question de la place des auteurs, de l'équilibre entre création individuelle et collective, cette soirée donne envie d'en entendre d'autres présenter leurs travaux.

14 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Agence de presse IN SITU

Réan fénine et son agence de presse implantée IN SITU


* Agence de presse locale 
Voilà déjà quelques mois que Réan Fénine tente de rencontrer les journalistes pour ajouter aux articles quotidiens des divers journaux locaux d'autres nouvelles. C'est chose faite avec Tous dehors : il rencontre une journaliste du Progrès et surtout implante une agence de presse sous une arche ! Comment raconter l'événement ? Mais que s'est il vraiment passé ?

TOUS DEHORS ! Jour 5



*Bureau d'architecture nomade 
Parce que le fond du fond de la réflexion est la conception de l'espace public, et qu'il semble ici que les espaces publics délaissés offrent un support pour l'imaginaire et la projection, nous réfléchissons in situ au potentiel des abords de la médiathèques. Un bureau d'architecture nomade se construit au fil des jours. Le bureau d'architecte à roulette, rustique, déploie des plans, des vues 3D, des cahiers pour recueillir les points de vue des usagers, employés et passants. Se côtoient les dysfonctionnements, les envies des bibliothécaires, des usagers. En vivant les lieux nous alimentons aussi le diagnostic...
Bien sûr, cette phase mériterait d’être approfondie, mais déjà se dégagent quelques pistes, zones stratégiques, et l'espace public, les abords, les seuils deviennent objets de désir et d'attention.

*Rideau géant 
La médiathèque se fait discrète, repliée derrière les arches de l'imposant viaduc. Pourtant elle accuille un grand nombre de lecteurs et mériterait une vraie visibilité dans l'espace public. L'arche N°31 fait office de porte depuis le nord pour cet établissement public. Comment différencier cette arche des autres et marquer une vraie entrée pour la médiathèque visible depuis le boulevard et Carnot ? En cousant les pages des bandes dessinées abandonnées, petit à petit le rideau géant se construit. Il sera déroulé lors du vernissage improvisé, depuis la gare, en surplomb de la médiathèque. Les pages ondulent au son de la mandoline et reflètent les rayons du soleil couchant. Les bibliothécaires se glissent à travers le rideau, dans leurs costumes de haute couture littéraire ils semblent sortis d'une étrange fiction. Le boulevard prend un air de cartoon : on y est, la bibliothèque est bien sortie de ses murs !

*Exposition minute 
Des tasseaux, des photocopies, un peu de couture et nous voila avec une petite exposition qui retrace l'aventure au jour le jour. Ah tout de suite avec du fluo ça a de l'allure ! Se remémorer les étapes de travail, trier dans les nombreuses photos, choisir certaines plus que d'autres, trouver la forme appropriée... certes quelques textes auraient pu expliciter mais faute de temps seules les images seront présentes. Ce sera aux bibliothécaires d'expliquer l'expérience aux visiteurs... Quelques dessins gravés dans du lino, ont aussi été tirés à la presse, et contrastent avec leurs couleurs flâchies. 

*Vernissage non officiel
Une barouette, un viaduc en carton, quelques verres, des chips, un voisin musicien rencontré la veille qui nous fait partager des aires orientaux à la mandoline, et le tour est joué ! C'est tout de même agréable d'organiser des événements sans invitation, sur le vif, avec le plaisir de croiser peut-être quelques passants ahuris qui se grefferont à ce temps court. Il est 18h30, Maurice Desgouttes s'inquiète. A 19h tout doit être bouclé car l'alarme se met en route - impossible de décaler le moment fatidique. Petite tension stimulante... A 19h - 5 tout le monde est sur le qui vive et range le matériel sur les caddys et autres objets roulants. Les va-et-vient sont nombreux. L'exposition rentre à l'intérieur de la médiathèque où elle doit trouver sa place... On débranche les musiciens in extremis... Ouf 18h59 ! Le petit groupe formé spontanément reste sur le parvis, personne ne veut partir, et s'improvise déjà un petit concert acoustique. 

13 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Jour 4


Greffons de mobilier urbain





Sebastian en pause

*Greffons de mobilier 
Au fil de la semaine, les tests s'accumulent et le diagnostic établit par le Bureau d'Architecture Nomade s'étoffe. Finalement les passants s'expriment facilement sur le fonctionnement intérieur de la médiathèque mais n'ont pas grand chose à dire sur l'extérieur… tout simplement car il ne s'y passe pas grand chose. Nous décelons un espace intéressant entre les arches du viaduc et le bâtiment de la médiathèque. Cette frange peu valorisée est pourtant en retrait du viaduc et pourrait être un espace agréable pour accueillir les lecteurs. Nous proposons alors de fabriquer des greffons de mobilier qui s'intègrent à l'existant, pour inciter les passants à habiter cette frange en bordure de médiathèque : une assise s'adosse à la jardinière et permet aux lecteurs d'attendre patiemment l'ouverture de la médiathèque, un tapis et ses deux fauteuils s'intègrent au sol existant, une étagère s'installe sous une arche, adossée à la gouttière,…Certains de ces modules resteront dans l'espace public, en accord avec le personnel de la médiathèque qui souhaite tester à plus long terme l'efficacité de ces modules.


*Salon en terrasse 
Le bâtiment de la médiathèque est constitué de 3 volumes. Le volume central s'étend sur deux étage et donne accès aux toitures des deux autres volumes. Ainsi la médiathèque possède deux grandes terrasses en belvédères sur la ville mais elles ne sont pas ouvertes au public car pas suffisamment sécurisées. Notre troupe d'acteurs de rue a décidé d'installer un salon éphémère sur l'une des terrasses, scénographie de leur prochaine pièce de théâtre, "Sebastian césar et ses cartonnettes masquées" ? L'expérimentation prend des aires de performance loufoque que quelques voyageurs en train seulement et quelques voisins à leur fenêtre auront ils furtivement aperçu...

12 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Ateliers enfants

Confection de masques à partir de pages de livres voués au pilon.
Lire sous les arches, test avec des enfants légers (ça marche mieux)
Lire sous l'arrêt de bus, si le livre est bon la lecture s'impose !
*Filet suspendu pour lecteurs de rue  
Le filet, c'est l'idée des étudiants en architecture qui ont expérimenté une prairie suspendue à la cartonnerie. depuis nous en avons hérité et décidément cette matière est magique. Ici , à quelques centimètre, mètre du sol, ce filet devient un grand lit ou tous les passants se lovent pour lire quelques livres disposés au centre. Il faut s'équilibrer pour ne pas toucher le bord, pour les grands il faut choisir les coins. Pour les petits, il y a la tentative du trampoline.... mais l'espace gardé par Mathieu et Perruche devient espace de lecture paisible. eux mêmes s'improvisent lecteurs aux enfants.... 

*Haute couture littéraire 
Alissone décide de se lancer dans la haute couture littéraire. La matière première vient de la bibliothèque : des livres abimés destinés au pilon. Elle trouve son complice Benjamin et l'aide d'Anna et de Jérôme. 3 postes se dessinent : l'arracheur de page, le couseur et le créateur. Ces rôles peuvent être interchangeables. Après avoir conçus en 1h30 masques avec des enfants du quartier pour se faire la main à la machine, des costumes sont créés pour être portés par le personnel de la bibliothèque et par l'équipe de TOUS DEHORS.

TOUS DEHORS ! Jour 3

Collages devant la bibliothèque
Compile du quartier et boom improvisée
Dessiner des arches sous les arches

Lire un livre entier à voix haute
Construction d'un mur anti bruit avec aération naturelle
Bureau d'architecture de rue en construction
Haute couture littéraire
La bibliothèque sort raconter des histoires hors les murs...

*Lecture d'un livre entier à voix haute
Sous une arche proche de la médiathèque, un tapis, 4 transats sur lesquels sont scotchés un panneau "Venez, je vous lis un livre" visibles de la rue. Le dispositif vaut par sa simplicité et par le contraste entre la proposition (temps long du livre en entier / intimité de la lecture a voix haute ) et le lieu (espace ouvert / bruit des voitures et de la rue / gens en marche d'un point à un autre) qui pourrait sembler inapproprié mais c'est justement ce qui fonctionne. Sabine choisit le livre que Quentin est en train de lire Les poissons ne ferment pas les yeux de Erri de Luca, écrivain napolitain. La voix raisonne sous l'arche et prend de l'ampleur sans avoir besoin de crier, à elle seule elle donne à l'arche son identité, son statut d'espace singulier et précieux, l'espace d'un moment, d'une pause. Transition entre la rue et la médiathèque, certaines personnes passent sans rien voir, d'autres ont juste le temps d'apercevoir une image insolite et continuent leur chemin (en sachant qu'à l'arche suivante ils verront Alissone assise à sa table de couture). D'autres encore regardent un temps, essaient de comprendre et repartent. D'autres s'arrêtent et s'assoient - les enfants et les vieux surtout : temps suspendu, ils prennent le train de la lecture en marche et sont étonnamment très attentifs, captés autant par les mots que par la vibration de la voix dans l'espace, d'autant plus attentifs qu'ils n'ont aucune gène à rester ou partir, la lecture continuant son cours de la même manière avec ou sans leur présence. Un monsieur âgé nous dit que c'était un moment de poésie pure et que ces actes de poésie sont essentielles à notre humanité. Une dame a laissé au bord du tapis, après être restée assise environ 10 minutes, une brioche au chocolat : elle en avait acheté 2 à Montbrison mais n'avait plus faim a t-elle dit en partant au moment d'un blanc. Elle était délicieuse - Merci ! À l'habiter ainsi pendant 6h (sur 2 après-midis), il apparaît fortement évident que les arches mériteraient d'être investis comme autant de petites scénettes dans la ville, de propositions à vivre un temps de pause dans sa marche d'un point à un autre et des espaces privilégiés pour habiter sa ville.


*Dessiner des arches sous les arches
Une équipe dessine les arches sur un long papier blanc posé directement au sol à l'intention des enfants du centre de loisir présent en nombre ce mercredi après midi... La formule est simple : à chacun de dessiner le contenu d'une arche. Des cartons sont posés au sol en guise de siège. La première personne qui s'assoit de manière spontanée sur ce dispositif sommaire est un jeune adulte qui se met a dessiner sans plus de formalité... et que nous enrôlons 5 minutes plus tard pour aider les enfants à peindre à leur tour. Olé !
  
*Compile de quartier 
Quel est votre morceau de musique préféré ? Qu'est-ce qu'écoutent vos parents ? David Suissa et ses acolytes constituent une compile des musiques qu'écoutent les gens du quartier. Il réunit ensuite toutes les chansons et s'installe lui aussi sous une arche près de la bibliothèque avec ordinateur et enceintes. Il s'improvise DJ en plein milieu de l'après-midi. Le quartier vibre pendant 2 heures au son des chansons préférées des habitants du quartier. Et là c'est le grand écart ; de la musique berbère au Daft punk, de Bob Marley à David Guetta, de Mettalica à Aznavour... On imagine la surprise d'un de ces habitants qui passerait par là où serait à sa fenêtre et entendrait son morceau favori sorti du ventre de la ville ! 

*Bureau des mémoires 
Tentative échouée, volonté d'aller recueillir les mémoires du lieu : qu'y avait-il avant ici ? Les gens sont flous, parlent des changement récents, des places proches... N'y-a-t-il pas de mémoire pour ce viaduc ? L'ouvrage a-t-il si peu d'importance ? Le moment est-il propice à mener l’enquête ? Que cherche-t-on exactement ?... Égarement en chemin et effacement des bandes audio, coïncidence de la vie ?... Tout corrobore pour aller vers la fin de ce protocole... Restera affiché sur l'arche un "y a avait quoi avant ?" qui parle de l'évènement déjà passé. Depuis on croise des gens qui ont vu... "C'était vous ?" nous disent les porteurs des regards furtifs lancés du feu rouge, du tram, ou passant à vélo...

*Mur anti-bruit 
Entre les "pâtes" du viaduc endormi on trouve de grands vides, souvent inutilisés. Parfois quelques garages ou chambres froides viennent se nicher. Ces grandes poches vides sont finalement des espaces peu appropriés, peut-être parce que le viaduc est propriété de RFF et qu'il n'est pas possible de s'appuyer dessus pour construire. Le statut du dessous est flou : espace public, propriété municipale ou seule jouissance ? Positionnés en frontière du Boulevard urbain, et donc à proximité du flux des voitures, la sous-face de ces arches reste un lieu de passage où il n'est pas très agréable a priori de s'installer (bruit, pollution, visibilité, saleté...). Pourtant devant la médiathèque, on pourrait imaginer aisément une extension qui permette d'écouter une lecture ou d'entendre la diffusion de la compile du quartier. Nous avons tenté de construire un mur anti-bruit en carton pour mettre à distance le boulevard et les arches, et pour améliorer le confort des usagers de cette potentielle médiathèque de rue. Ce filtre essentiellement visuel permet de s'isoler du mouvement, de pouvoir s'installer dans l'espace public et se concentrer sur une autre activité. Le mur permet étonnamment en refermant l'arche de marquer plus fortement l'entrée de le bibliothèque et de faire signal depuis Carnot et le boulevard. 

*Bibliothèque de rue 
Sortir des albums, des livres, quelques chaises, des tapis, les bibliothécaires testent la lecture hors-les-murs sous une arche du viaduc. Une première ! Ce lieu si hostile et redouté des bibliothécaires ! Des groupes d'enfants de l'amicale laïque arrivent les uns après les autres pour écouter les histoires de Christelle et Maurice, et l'attention est là. Le mur à défaut de ne pas être vraiment anti-bruit aura pallier au mouvement des voitures et finalement, comme l'a dit Maurice "On est concentrés et ça marche !".

10 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Jour 2

Organisation ! Nous avons peu dormi cette nuit et nous demandons comment repartir ! Nous écrivons le cadre de questionnement commun.
Trois questionnement s'expriment :
1. Comment alimenter le projet de la zone viaduc ?
En effet un projet est en gestation sur cette zone délaissée... comment nourrir le projet urbain qui va être conduit par l'EPASE ? Comment donner une place aux habitants et structures locales ? Comment amener un regard sur les différentes échelles du projet ? Que faire des éléments collectés lors des précédentes cessions ?
2. Comment imaginer la bibliothèque hors les murs ?
La bibliothèque est aujourd’hui très peu visible, installée derrières les arches. ce qui pourrait être un parvis ressemble aujourd’hui à une muraille... espaces vides, portes d'entrée multiples et monumentales, façade défraichie. L'équipe de la bibliothèque est dynamique et motivée, elle s'est employée à demander des réhabilitations pour le lieu mais ne sait pas comment s'y prendre ? Comment penser une médiation entre ces envies, enjeux et acteurs ?
3. Comment penser des formes d'actions collectives singulières ?
et pour CARTON PLEIN et la suite de la Cartonnerie... C'est durant cette semaine pour nous l'occasion de questionner nos outils, de les enrichir, de se former les uns les autres, ... Nous  réfléchissons aussi aux manières de gérer les groupes, grands et petits, pour donner un cadre commun, des directions de travail, en laissant chacun s’exprimer. Cela nous amènera à penser la suite de nos actions, la forme de l'association, ses porosités, la mutualisation du lieu avec d'autres acteurs...


9 juillet 2013

Terrain de jeu IMPORT/EXPORT // Collectif Napraw Sobie Miasco

Anna Karłowska  est architecte-urbaniste-designer. Elle nous a rejoint cette semaine pour TOUS DEHORS! Elle a commencé ses recherches sur l’espace urbain fabriqué par les habitants en France où elle a effectué une année d’échange Erasmus puis enchainé sur le Master espace public à Saint-Etienne où elle a rencontré Laurie et Corentine. Elle a travaillé ensuite à Londres dans l’agence Space Syntax sur la création d'outils de cartographie des connaissances des usagers sur l’espace urbain (système d’information géographique (SIG) et technologie GPS). Après ce temps d’observation et d’analyse du réel en agence et expatriée, Anna décide de revenir en Pologne et de passer à l’action avec une démarche engagée. Elle forme le collectif Napraw Sobie Miasco (quelque chose comme "fabrique ta ville toi même" ou "bouge ta ville") avec des amis de l’école d’architecture pour faire bouger son pays. Tous bénévoles ils sont identifiés comme relais possibles pour des groupes d'habitants soucieux d''influer sur les projets urbains. Ils viennent de réaliser des études sur un Parc, de mettre en place des ateliers de sensibilisation dans l’espace public et les écoles. Ils essaient de consolider l'action collective des habitants en trouvant des outils adaptés et en libérant des espaces de parole. Nous essaierons d'aller voir Anna en Pologne l'an prochain. C'était chouette de retrouver Anna dans l'action !

scénographie en CARTON faite par Anna !
De : corentine_baudrand@yahoo.fr
À : fanny herbert
Envoyé le : Jeudi 16 mai 2013
Objet : Contact en Pologne
Bon, Ana va essayer de m’envoyer un book sur sa Fondation (dont les statuts ont été créés en septembre 2012 mais le groupe agit depuis 2011) dans laquelle elle travaille à mi-temps ( tous les après-midis) .
Ils gagnent petit à petit les institutions qui leur délivrent des petites bourses mais ils travaillent surtout à l’énergie et à l’envie de faire bouger les choses ! Ils deviennent une véritable voix dans la ville pour que les habitants puissent dessiner leur espaces publics, donne du courage pour que les gens fassent les choses eux-mêmes, essaye qu’il y ait vraiment une prise en compte des usagers dans les projets ! Des véritables agitateurs !
Ils travaillent surtout avec les associations d’étudiants de l’école d’archi et d’urbanisme mais pas l’école en elle-même et participent à des conférences et rencontres en Pologne à Varsovi, aussi avec des associations tchèques.
Ils collaborent aussi avec Londres en créant des cartographies participatives : mappingforchange.
Elle ne collabore pas avec la municipalité mais est plutôt une «watchdog», surveille les projets qui vont se faire.  Elle travaille sur la problématique des espaces avec les habitants sous forme de workshops. Ils sont également sollicités par les écoles ou les lycées (ils ont vraiment des temps très réguliers d’action avec les publics) et la  fondation a été sollicitée par des conseils de quartier  : aider les habitants par des workshops à avoir un impact sur la municipalité quant au dessein des projets.
Sinon, Ana travaille tous les matins dans une agence informatique où elle fait des interfaces web pour des clients.

Voilà, un premier contact plutôt réjouissant pour la suite !

TOUS DEHORS ! Yoga sur la scène sol

Avant la séance - l'installation
*Yoga sur la scène sol 
Petite pratique du matin pour l'équipe de CARTON PLEIN et quelques voisins curieux. Puisque l'action se déroule à l'extérieur, dans la ville, elle porte en elle la possibilité d'interactions, de réactions, de questionnements, de rencontres. L'idée est bien de rester ouvert à cette possibilité même si le propos est de se recentrer. Avant de commencer la journée, prendre conscience de l'état de son physique et de son mental, "comment je me sens dans mon corps ce matin ? qu'est ce qui se passe dans ma tête ce matin ? ". Allongés sur la scène sol de la Cartonnerie, écouter les bruits de la ville (les voitures, les oiseaux...), les intégrer sans s'y accrocher et réussir en douceur à s'écouter à l'intérieur malgré le tumulte environnant (comme c'est le cas en Inde d'où revient ,notre yogiste internationale). Alors se libérer momentanément de ses automatismes, des ses obsessions,  se concentrer pleinement sur un étirement, une respiration, relâcher les tensions, se rendre disponible pour la journée à venir.

8 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Jour 1

Visite de la bibliothèque avec Maurice Desgouttes
Dessin du carnet de bord affiché sur les murs
QG

5 juillet 2013

Tiers lieu ? Laboratoire urbain ? Quelles suites ?

Tentative de projection sur La Cartonnerie comme laboratoire de conception des espaces publics...

Nous sommes invités à Pau pour présenter CARTON PLEIN au Grand Ramdam des Tiers lieux par le collectif Tiers lieux en Aquitaine (une équipe formidable !!!). Cette invitation est l'occasion de s'intéresser à la forme de notre structure, aux formes de cohabitation, de travail en commun...
"Il y a la maison, il y a l’entreprise, et entre les deux, il y a le tiers-lieu. Un tiers lieu est un espace de travail réunissant des ressources matérielles et immatérielles propres à générer des synergies collectives, créatives, solidaires et économiques. Espace de coworking ? Télécentre ? Ecocentre ? Cybercafé ? Hôtel d’entreprises ? Pépinière ? Incubateur ? Café ? Wi-fi ? Faites votre choix… Les types de Tiers-Lieux fort bien décrits par Néo Nomade ;)"
La rencontre était vraiment stimulante et nous a permis de rencontrer un peu plus Yoan Duriaux du comptoir numérique qui anime le mixeur à deux pas et qui tente de créer un réseau de tiers lieux à Saint-Étienne.

2 juillet 2013

TOUS DEHORS ! Et si la médiathèque sortait de ses murs ?


///////////////////////////////////////////////////////

 
"Bonjour-bonjour ,
Que faites-vous entre le 8 et le 12 juillet 2013 ?

Vous ne savez pas encore ? Vous avez envie de rencontres épatantes ? de collaborations fortes ? de mener une réflexion de fond sur l'espace public ? de vivre un ancrage local sur le sol stéphanois ? d'un peu de poésie ?
Cela tombe à pic ! Une semaine de folie à la Cartonnerie ? C'est pour vous ! c'est pour nous ! Alors TOUS DEHORS du 8 au 12 juillet !


Nous avons imaginé en ce début d'été un grand brainstorming créatif qui poursuivra le travail de CARTON PLEIN mené cette année dans le cadre de la Biennale du design autour de la création d'un PARCOURS DE JEU et le travail de réflexion préalable à l'aménagement des espaces publics aux abords du viaduc mené par les 70 étudiants franco-belges lors du workshop VIADUC FERTILE.
TOUS DEHORS ! est un moment de rafraichissement collectif pour réinterroger nos modes d'action et aussi imaginer de nouvelles formes de collaboration. L'association est à un tournant, nous prenons cette année un an pour réinterroger la place de la cartonnerie dans la ville, la forme de l'association, la place du laboratoire dans la ville, les connexions avec les réseaux locaux et internationaux...
Ce brainstorming vient en appui de la rencontre entre deux envies : celle de la médiathèque tout près de la cartonnerie (rencontrée pendant Parcours de jeu) de réfléchir à l'évolution de son action dans le quartier et à ses prolongements dans l'espace public, et celle de Carton Plein d'activer les espaces publics de la ville et d'alimenter, de questionner les projets d'aménagement en cours.

Nous avons 0 budget sur cette action.
Nous allons prendre sur notre réserve pour payer les repas et nous avons du matériel en stock. Nous invitons donc quelques complices à venir nous rejoindre sans pouvoir vous offrir quoique ce soit hormis l'accueil légendaire de CATON PLEIN (hôtel éphémère, training quotidien et carton cantine, rappelez vous !)"